2. PRÉSENTATION DU TERRITOIRE COMMUNAL DE GREZ-DOICEAU
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2. PRÉSENTATION DU TERRITOIRE COMMUNAL DE GREZ-DOICEAU
2.1. Aperçu géographique
Grez-Doiceau est située à une trentaine de kilomètres de Bruxelles, à dix-sept de Leuven, à seize de Louvain-la-Neuve et à huit de Wavre. La commune s’étend au nord de la nouvelle Province du Brabant wallon. Elle possède une frontière avec plusieurs autres communes de cette province : Wavre, Beauvechain, Incourt et Chaumont-Gistoux. Elle possède également une frontière avec plusieurs communes de la Province du Brabant flamand, en Région flamande : Huldenberg, Oud-Heverlee et Bierbeek.
Grez-Doiceau est une commune relativement étendue qui couvre 5.544 hectares. Cette impression de grande étendue est par ailleurs renforcée par la diversité des atmosphères qu’il est possible d’y trouver, en grande partie due à son relief mouvementé.
2.1.1. Oro-hydrographie
La Dyle reçoit cinq ruisseaux affluents de rive droite, dont cinq de fond de vallée, la Petite et la Grande Marbaise, le ruisseau de la Motte, la Grande Rigole et le Ruisseau qui renforcent le caractère humide de cette partie du territoire communal. Les trois autres sont, du sud au nord :
- le Pisselet, venant de Vieux-Sart et Dion-le-Val. Il arrose Doiceau et rejoint la Dyle à Gastuche; le Pisselet délimite avec la Dyle le promontoire du bois des Vallées;
- le Train, qui détermine avec ses affluents l’essentiel du relief de Grez-Doiceau puisque son bassin en couvre la majeure partie. La plupart des ruisselets affluents rejoignent le Train en rive droite :
° le ri de Hèze qui coule entre les promontoires du Grand Sart à sa gauche et de Biez-Hèze à sa droite. Il se jette dans le Train à Môrsain,
° le Piétrebais (parfois appelé Cocrou sur son cours inférieur), qui descend de Piétrebais vers Grez-Doiceau entre Beausart et le Long-Tienne,
° le ruisseau du Champ de la Queue, petit affluent de rive gauche qui pénètre dans le promontoire du Bercuit séparant les vallées du Train et du Pisselet,
° le ruisseau du Lembais, qui remonte dans le plateau entre Bossut et Gottechain;
- la Nethen enfin, qui borde Grez-Doiceau au nord, et reçoit le ri Saint-Martin sur le territoire de Beauvechain et le ruisseau Saint-Jean près de son embouchure. Entre le Train et la Nethen s’étend un plateau, rattaché au plateau hesbignon, qui contribue à l’isolement relatif de Nethen par rapport aux autres villages de la commune, rassemblés dans le bassin hydrologique du Train.
Le relief engendré par ces cours d’eau s’accentue du nord vers le sud. Le plateau au substrat sableux dans lequel ils s’enfoncent est en effet incliné dans la direction nord-ouest/sud-est : la Dyle quitte Grez-Doiceau à Nethen, à une altitude de 30 mètres, tandis que le plateau culmine à près de 140 mètres à proximité de la chapelle du Chêneau à la limite avec Longueville.
2.1.2. Utilisation des sols
L’affectation du sol est traditionnellement déterminée dans une large mesure par la position topographique et par l’aptitude des sols. C’est elle qui engendre le paysage :- le plateau recouvert d’une épaisse couche de limon nivéo-éolien récent accueille les grandes cultures. Cette zone, en fait la frange du plateau hesbignon, s’étend principalement sur Bossut-Gottechain, sur une bonne partie de Nethen, et à l’est de Biez et de Grez-Doiceau;
La carte n°4 illustre ce qui vient d’être dit. Elle met en évidence que la plus grande parties des terres de Grez-Doiceau est consacrée à l’agriculture et que les terres agricoles sont majoritairement situées sur le plateau, et dans une moindre mesure dans le fond des vallées alluviales. Elle montre également la localisation préférentielles des zones boisées sur les versants.
tableau d’utilisation des sols et évolution récente (INS 1985 et 1995)
|
1985
|
% 1985
|
1995
|
%1995
|
terres agricoles |
2560,2 ha
|
46,2
|
2500,8 ha
|
45,1
|
pâtures et prés |
833,6 ha
|
15
|
749,2 ha
|
13,5
|
jardins et parcs |
107,3 ha
|
1,9
|
86 ha
|
1,6
|
vergers |
57,6 ha
|
1
|
40,6 ha
|
0,7
|
bois |
1148,7 ha
|
20,7
|
1098,5 ha
|
19,8
|
terres vaines et vagues |
100,3 ha
|
1,8
|
92,7 ha
|
1,7
|
TOTAL |
4807,6 ha
|
86,7
|
4567,7 ha
|
82,4
|
autres |
736,4 ha
|
13,3
|
976,3 ha
|
17,6
|
superficie totale |
5544 ha
|
100
|
5544
|
100
|
|
|
|
|
|
total non bâti |
4960,4 ha
|
89,5
|
4767,7 ha
|
86
|
total bâti |
399 ha
|
7,2
|
581,2 ha
|
10,5
|
autres |
184,6 ha
|
3,3
|
196,1 ha
|
3,5
|
TOTAL |
5544 ha
|
100
|
5544 ha
|
100
|
Le tableau de la page précédente met en évidence une évolution qui se poursuit depuis quelques décennies : l’érosion des superficies consacrées à l’agriculture et aux espaces verts au profit de l’habitat et d’autres infrastructures comme les voiries.
Ce phénomène est aussi lié à la diminution marquée du nombre d’exploitations agricoles qui couvrent en moyenne une surface agricole plus étendue, comme le montre le tableau suivant :
|
1970
|
1978
|
1985
|
1995
|
nombre d’exploitations agricoles à Grez-Doiceau |
200
|
127
|
87
|
61
|
Surface cultivée par exploitation |
13,9 ha
|
21, 5 ha
|
30,7 ha
|
41 ha
|
3. carte d’aptitude des sols
4. carte des zones forestières et des zones agricoles au PS
2.1.3. Les propriétés communales
|
propriétés
du
CPAS
|
propriétés
de la
Commune
|
Total
|
superficie moyenne d’une parcelle
|
nombre de parcelles |
164
|
336
|
500
|
0,5 ha
|
types de terrain
|
||||
Prés et pâtures |
3,06 ha
|
24,55 ha
|
27,61 ha
|
0,5 ha
|
Bois |
1,52 ha
|
93,29 ha
|
94,81 ha
|
1,1 ha
|
Oseraies |
4,71 ha
|
4,71 ha
|
1,2 ha
|
|
Terres et terrains |
64,72 ha
|
41,5 ha
|
106,22 ha
|
0,4 ha
|
Bruyères |
1,06 ha
|
1,03 ha
|
2,09 ha
|
0,3 ha
|
Jardins |
3,04 ha
|
0,62 ha
|
3,66 ha
|
0,3 ha
|
superficie totale |
75,21 ha
|
175,24 ha
|
250,45 ha
|
|
La plus petite parcelle communale couvre 2 m² et la plus grande 9,19 hectares. Il faut souligner que le type de terrain signalé dans le registre cadastral ne correspond plus toujours à la réalité actuelle. Cette classification remonte en effet parfois à plusieurs décennies. Il n’était pas possible dans le cadre de cette étude de localiser chacune des parcelles ni de vérifier la correspondance entre la situation actuelle et le type de terrain signalé dans le registre. Quelques exemples ont pu nous confirmer, pour les bruyères particulièrement, que l’évolution naturelle de la végétation s’était faite au détriment de ce type de végétation.
superficie des parcelles
(en m²)
|
nombre de parcelles
CPAS
|
nombre des parcelles
COMMUNE
|
nombre de parcelles total
|
0 > 1000
|
18
|
131
|
149
|
1000 > 5000
|
99
|
124
|
223
|
5000 > 10000
|
31
|
38
|
69
|
10000 > 20000
|
12
|
20
|
32
|
20000 > 30000
|
3
|
11
|
14
|
30000 > 40000
|
0
|
5
|
5
|
> 40000
|
1
|
7
|
8
|
total
|
164
|
336
|
500
|
Parmi les 57 parcelles de plus d’un hectare, 27 sont reprises comme bois, 22 comme terres ou terrains, 6 comme parcs, une comme jardin et une comme oseraie.
La cartographie précise de ces parcelles permettraient de situer celles sur lesquelles des actions utiles en faveur du réseau écologique pourraient être menées. Il pourrait s’agir là d’un projet à mener dans le cadre du PCDN.
2.2. Évolution socio-économique
2.2.1. Survol historique
L’appellation « GREIS » apparaît dès l’an 300 de notre ère pour désigner l’emplacement de l’actuel Grez-Doiceau. Ce nom constitue selon toute vraisemblance une référence au grès, la roche sédimentaire.L’économie locale fut essentiellement basée sur l’agriculture, l’élevage et l’exploitation forestière. Vers le milieu du 17ème siècle, les chaufourniers commencent à exploiter la craie qui, calcinée, donne la chaux. Cette industrie va se développer et l’extraction de la craie durera jusqu’au début du 20ème siècle.
Le 19ème siècle voit s’accélérer l’apparition d’éléments de développement industriel : carrières, filatures, tanneries, brasseries, vanneries, une papeterie, une scierie, une fabrique d’accumulateurs,... qui apportent à la population un complément de revenus appréciable. Mais parallèlement, une série de mauvaises récoltes successives, la mécanisation des pratiques agricoles et l’arrivée du blé américain entraîne l’émigration d’une partie de la population vers les villes. L’isolement relatif de la commune va être réduit avec la construction de l’axe routier Wavre-Leuven, de la ligne de chemin de fer Charleroi-Leuven et enfin des chemins de fer vicinaux. C’est autour de ces nouveaux axes que de nouvelles entités vont se développer (Gastuche et Pécrot), alors que les entités plus anciennes s’étaient établies dans les plaines alluviales du Train et de la Nethen (Grez-Doiceau et Nethen) ou sur le plateau agricole (Bossut et Gottechain).2.2.2. Évolution de l’espace rural
L’analyse des cartes IGN à travers le temps fait apparaître deux phénomènes qui ont pu entraîner des conséquences dommageables pour les paysages communaux :· d’une part, la profession agricole a été confrontée à des contraintes de rentabilité toujours plus exigeantes. Ce fait porte préjudice à l’image que les agriculteurs ont acquise au fil du temps comme jardiniers de nos paysages. L’évolution des pratiques agricoles et le fait que les exploitations diminuent en nombre et couvrent donc chacune des superficies plus étendues entraînent une tendance à la banalisation du paysage par le grignotage des chemins creux, la disparition de chemins, de haies, de prairies au profit de cultures.
De nombreux pâturages et prairies sont convertis en cultures, ce phénomène étant lié à la régression du nombre de vaches laitières due à l’instauration des quotas laitiers, ainsi qu’à l’augmentation de la stabulation hors sol. La crise que vit actuellement le secteur de production de viande bovine devrait accentuer encore le phénomène.
Par ailleurs, des bâtiments plus volumineux sont érigés, qui ne s’intègrent pas toujours avec bonheur dans le paysage
· d’autre part, la pression immobilière s’est accentuée à Grez-Doiceau, comme sur l’ensemble du Brabant wallon. Lorsque cette pression se traduit par l’implantation de lotissements déconnectés des entités villageoises existantes, l’impact paysager peut se révéler néfaste. L’exemple le plus significatif dans ce domaine est constitué par le lotissement des Sept Bonniers, près du Flot de la Malaise. Contrairement à d’autres lotissements qui se sont étendus sur les pentes boisées et dont l’impact est de ce fait masqué par l’environnement forestier, celui-ci a été implanté sur d’anciennes terres agricoles. Mais les nouvelles constructions qui se sont implantées sur les pentes boisées ont, elles, un impact plus grand sur le réseau écologique, du fait du morcellement des forêts qu’elles entraînent.
Comme de nombreuses autres communes du Brabant wallon, c’est à partir des années ‘50 et ‘60 que Grez-Doiceau va connaître un développement urbanistique qui va s’orienter dans un sens opposé à celui qui existait jusqu’alors. Dans un premier temps, c’est le mouvement de la résidence secondaire qui va privilégier une habitation dont la conception spatiale et sociale est basée sur l’individualisme. Ce sont surtout les flancs boisés des vallées, avec vue dégagée et plongeante, et isolement par rapport aux structures d’habitations agglomérées existantes qui vont accueillir ces nouvelles habitations. Un peu plus tard, avec l’amélioration constante des conditions d’accessibilité aux zones suburbaines, les résidents secondaires vont être tentés de transformer leur logement secondaire en habitation principale.
Dans un second temps, c’est le phénomène de lotissements qui va modifier la structuration du développement du bâti. Le premier type de lotissement se situe dans des zones boisées et isolées, avec les problèmes de services et d’équipements inhérents à ce type d’urbanisation. C'est par exemple le cas du Val Vert à Pécrot, de la butte de Biez et du bois du Bercuit.
Le second type de lotissement se situe aux abords immédiats des villages existants : ces lotissements s’établissent « en ruban » le long des routes, sur des terrains libérés par la diminution des exploitations agricoles en activité. Ils suivent généralement l’asphaltage ou le bétonnage d’anciens chemins, comme à Royenne et Nethen par exemple, ou correspondent à l’avancées des constructions le long d’axes routiers, comme entre Gastuche et Archennes ou le long de la route qui rejoint Dion-le-Val à partir de Doiceau. Bien d’autres routes qui s’éloignent des anciens centres villageois, particulièrement de celui de Grez, connaissent le même type d’évolution.
En général, l’architecture moderne de ces nouvelles habitations et leur localisation en retrait par rapport à la voirie empêchent une intégration harmonieuse de ces lotissements au sein des anciennes structures villageoises.
Un troisième type de lotissement voit l’extension de l’habitat au détriment de zones auparavant consacrées à l’agriculture : le Stampia à Grez-Doiceau, La Motte, les 7 Bonniers sur le plateau de la Malaise et Fontenelle.
Cette dualisation de l’espace bâti et l’origine souvent urbaine de ceux que l’on a appelé les « néoruraux », qui travaillent par ailleurs en dehors de la commune, a créé un problème d’intégration difficile à dépasser. Elle sous-tend également une vision différente de la « nature » qui peut se traduit par une série d’oppositions dont quelques exemples sont repris ci-dessous d’une façon schématique.
pour les « villageois », la nature est
|
pour les « néoruraux », la nature est
|
un lieu de travail, un lieu de production économique | un lieu de loisir, un lieu situé en dehors du champ économique |
une source de menaces pour les cultures | une source de sérénité et de beauté |
un lieu situé en dehors des entités villageoises | un lieu d’habitat isolé |
un potentiel à transformer | une richesse à conserver sans y toucher |
un lieu privé, réparti entre les propriétaires qui doivent pouvoir préserver et faire fructifier leur bien. |
un bien commun qui doit pouvoir bénéficier à tous |
La lecture du tableau ci-dessus doit bien sûr être nuancée. Les sensibilités des « villageois » et des « néoruraux » couvrent en fait un continuum dont les seuls les extrêmes figurent ici et qui présentent des aspects parfois contradictoires. Mais cette schématisation correspond néanmoins à une tendance générale qu’il est utile de garder en mémoire si l’on veut comprendre les positions parfois opposées ou contradictoires des différents acteurs appelés à prendre part à un projet tel que le PCDN.
Évolution du nombre de logements privés occupés (source : INS)
|
1970
|
1981
|
1991
|
1991/1970
|
1991/1981
|
Grez-Doiceau |
2.449
|
3.149
|
3.616
|
148
|
115
|
Brabant wallon |
76.363
|
100.469
|
114.659
|
150
|
114
|
2.2.3. Évolution socio-économique récente
En janvier 1995, Grez-Doiceau comptait 11.142 habitants. La densité de la population s’élevait à 203 habitants par kilomètre carré. Cette densité reste relativement peu élevée si on la compare à la densité moyenne dans la province du Brabant wallon : 308 habitants au km².
Comme dans la grande majorité des communes du Brabant wallon, la population suit une courbe ascendante ininterrompue depuis plusieurs décennies.1971 | 1981 | 1985 | 1993 | 1996 | |
nombre d’habitants à Grez-Doiceau |
7.331 | 8.892 | 9.161 | 10.871 | 11.263 |
Entre 1978 et 1985, la population de Grez-Doiceau a augmenté de 9,88% et de 1985 à 1995 de 21,62%. Cette évolution est essentiellement due à l’arrivée de nouveaux habitants: le solde naturel (les naissances moins les décès) est très faible, alors que le solde migratoire (les entrées de nouveaux habitants moins les sorties d’anciens habitants) est bien plus élevé. Cette évolution est d’ailleurs sensiblement la même que celle qu’on peut observer dans toutes les communes de l’est du Brabant wallon, qui ont connu, en moyenne, une augmentation de 18,05% de leur population entre 1985 et 1995. Il faut néanmoins remarquer que les derniers chiffres disponibles indiquent une chute spectaculaire du solde migratoire à Grez-Doiceau : alors qu’il avoisinait les 20‰ aux début des années ‘90, il est retombé à moins de 5‰ en 1994.
Le recensement de 1991 indique que sur les 3.560 personnes qui constituent la population active,
· 13% travaillent dans la commune
· 29,6% travaillent ailleurs dans le Brabant wallon
· 37,4 travaillent à Bruxelles
· 7,2% travaillent en Brabant flamand
· 2,6% travaillent ailleurs en Wallonie
· 0,5% travaillent ailleurs en Flandre
Le taux relativement faible de personnes qui ont un emploi dans la commune a sans doute encore évolué à la baisse depuis lors, puisque Tudor, l’entreprise de fabrication d’accumulateurs a annoncé cette année la cessation de ses activités. Tudor était la dernière grosse entreprise située sur le territoire de Grez-Doiceau; elle occupait près de 300 personnes et était la seule entreprise de la commune à figurer parmi les 20 entreprises qui, en Brabant wallon, occupaient en 1991 plus de 250 personnes.
Cette fermeture est en fait la dernière d’une longue liste de cessation d’activités économiques d’envergure sur le territoire communal.
Si le nombre d’entreprises est passé de 203 en 1985 à 253 en 1995, le nombre de travailleurs au sein de ces entreprises a lui diminué pour passer de 1284 en 1985 à 1278 en 1995. Cette stagnation est à mettre en parallèle avec l’augmentation considérable de la population qui, dans l’intervalle, a augmenté de 2.102 unités. Le nombre d’établissements a donc progressé, mais le nombre moyen de travailleur par entreprise a chuté. En 1995, 11 entreprises seulement occupaient plus de 20 personnes et 203 sur les 253 occupaient moins de 5 personnes. En conclusion, la structure économique de Grez-Doiceau s’oriente de plus en plus vers la multiplication de petites entreprises au nombre de travailleurs réduit. Le nombre d’emplois offerts par ces petites entreprises est loin d’atteindre le nombre de nouveaux habitants. Pour la plupart, ces derniers travaillaient d’ailleurs probablement en dehors de la commune avant de s’y installer. Leur arrivée est donc indépendante du marché de l’emploi local, mais elle est par contre certainement liée à la qualité de l’environnement qu’offre Grez-Doiceau et aux facilités accrues de déplacements que permettent les nouvelles infrastructures routières, essentiellement la réalisation du tronçon de la RN25 qui rejoint l’autoroute de Bruxelles.Après l’arrivée massive de nouveaux habitants au début des années ‘90, le défi auquel Grez-Doiceau doit maintenant faire face consiste à réussir leur intégration harmonieuse au sein de la communauté locale. Le PCDN en offre une occasion, lui qui devrait permettre à tous les habitants, nouveaux et anciens, d’envisager ensemble la préservation et le développement de ce patrimoine naturel communal qui a motivé en partie l’arrivée des nouveaux venus.
2.2.4. Présentation de la carte d'occupation du sol (support papier)
Il s’agit du fond de carte IGN 1/10.000e (années d’édition 1979 et 1981) réactualisé pour faire apparaître les modifications qui se sont produites sur le territoire communal depuis 15 ans et qui sont de nature à influencer la structure du réseau écologique de la commune :
Voie de communication :
nouveau tronçon de la RN 25 Lotissements : lotissement à Gastucheextension et densification du lotissement du bois du Bercuit
lotissement à Nethen ...Évolution des caractéristiques de plans d’eau :
étang de Pécrot roselière du parc de Laurensartétangs du parc du château de la Fresnaye à Guertechin
étangs de la vallée du Lembais à Gottechain ...Nouvelles plantations ou apparitions spontanées de nouveaux bois
peupleraie à proximité du château du Bercuit
frênaie à Hèzepeupleraie à côté du Bois Gibet à Gottechain
feuillus mélangés dans le parc du château de la Fresnaye à Guertechin
mélèzeraie à la Verte Voie peupleraie près du château de la Motte peupleraie au sud de la gare d’Archennes saulaie au sud de l’étang de Pécrot ... Déboisements de l’étang de La Houlotte à Nethen cimetière de Doiceau ...Transformation de pâtures en cultures
au nord de Gottechain au nord-est de Bossut au sud de Hèzele long de la Dyle à Pécrot Chaussée et à Laurensart
le long du Train à Doiceaule long de la Nethen en aval du Moulin des Forges
...La légende de la carte de fond figure aux pages suivantes.
légende de la carte de fond (1)
légende de la carte de fond (2)