28/11: Distribution d'arbustes...


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Dans le cadre du (actions en faveur des pollinisateurs ), le Plan Communal de Développement de la Nature de -Doiceau vous offre 4 à choisir parmi quelques espèces sélectionnées pour leur caractère régional, rustique, mellifère et favorisant la La distribution d' a lieu le samedi 28 novembre 2015 , sous le préau de l'école communale de -centre, rue du Pont au Lin, 4, à partir de 9h et dans la limite du stock disponible. 
Cette distribution est réservée exclusivement aux habitants de -Doiceau, à raison de 4 sujets ( dont maximum 2 plants de la même espèce ) par ménage.

MUNISSEZ-VOUS DU TALON qui se trouve dans le bulletin communal du mois de septembre (1 BON PAR MÉNAGE)  DANS LA LIMITE DU STOCK DISPONIBLE.



Description des & : Sainte-Catherine 2015

(Disponible en pdf)

Comme chaque année, le du vous propose des plants d’ et à choisir parmi une douzaine d’espèces.

1. Aubépine blanche (Crataegus monogyna)
2. Aulne blanc (Alnus Incana)
3. Cassissier (Ribes nigrum )
4. Charme (carpinus betulus)
5. Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum)
6. Cornouiller mâle (Cornus mas)
7. Erable champêtre (Acer campestre)
8. Framboisier à blancs
9. Fusain européen (Euonymus europaeus)
10. Genêt à balais (Cytisus scoparius)
11. Pluie d'or (Laburnum anagyroides)
12. Rose rugueuse (Rosa rugosa) blanc & rose
13. Troëne commun (Ligustrum vulgare)

Nous les avons sélectionnées pour vous comme étant rustiques et bien adaptées à notre terroir. Certaines conviennent à des , d’autres pour des zones sèches. Beaucoup sont décoratives, d’une simplicité particulièrement bien adaptée au caractère rural de notre commune. Certaines vous offriront des délicieux, d’autres nourriront les de l’été jusqu’au cœur de l’hiver. Toutes ont en commun d’offrir nectar ou pollen à nos butineuses et d’être résistantes aux maladies lorsqu’elles sont plantées dans un endroit approprié.

Vous pouvez bien sûr vous en inspirer pour réaliser vos plantations de l’automne: fruitiers, haies vives, bosquets, parterres de buissons fleuris.

1. Aubépine blanche (Crataegus monogyna)

L’aubépine blanche est un arbuste épineux qui peut atteindre 5 à 9 mètres. Ses blanches odorantes s’épanouissent en mai ; elles peuvent être utilisées en phytothérapie pour soigner notamment les troubles cardiaques et les insomnies. En été, apparaissent des rouges non comestibles très appréciés des . L’aubépine peut être taillée sommairement pour adopter un port compact : elle fournit alors un abri défensif pour les nids des . L’aubépine est peu exigeante : elle préfère un endroit ensoleillé et bien drainé.

2. Aulne blanc (Alnus incana )

L’aulne blanc est un arbre qui atteint 10 à 20 m ; il peut être planté dans les endroits humides, même inondés temporairement. Il fleurit en tout début de printemps : les mâles sont des chatons décoratifs, les femelles forment des cônes.

3. Cassissier (Ribes nigrum)

Les cassis sont très appréciés pour les desserts, la pâtisserie, les gelées et confitures.
Fleurissant tôt en avril, leurs verdâtres sont principalement visitées par les bourdons, qui sont actifs même à basse température.
Plantez-le à bonne exposition, dans un sol frais riche en humus, à 1m50 de distance.
La taille du cassissier est très simple : à la plantation, raccourcissez toutes les branches d’un tiers ; les années suivantes, raccourcissez seulement légèrement les branches qui fileraient ; quand l’arbuste prend de l’âge, éliminez chaque année 1 ou 2 des plus vieilles branches en les coupant au ras du sol ; conservez 5 à 6 branches par plant.

4. Charme (carpinus betulus)

Le charme peut devenir un grand arbre jusqu’à 20 mètres de haut. Son port toujours souple, son tronc et ses branches de forme cannelée le rendent très décoratif.
Mais il supporte aussi facilement la taille et convint parfaitement pour la formation de haies indigènes, les fameuses charmilles. Ce sont des brise-vent très efficaces.
Le charme apprécie un sol frais ou humide, humifère.

5. Chèvrefeuille des haies (Lonicera Xylosteum)

Ce chèvrefeuille n’est pas une plante grimpante mais bien d’un arbuste de 2m, 2m50 de haut pour 1 m de diamètre.
Comme son nom l’indique, il convient particulièrement bien à la formation de haies libres : planter à 1 m de distance. Il peut également être planté en massifs ou sous de grands , car il n’est pas trop exigeant. Il ne convient pas bien pour la formation de haies taillées strictement. Il produit des petites blanches en mai, très visitées par les butineuses. En juillet, il produit des décoratifs rouges appréciés des .
Il faut tailler peu si on veut préserver et : en hiver, couper au ras du sol les plus vieilles branches ; raccourcir sur un beau bourgeon celles qui tombent ou qui poussent dans une mauvaise direction. En été, on se contente de raccourcir les branches qui prennent un port inesthétique.

6. Cornouiller mâle (Cornus mas)

Grand arbuste à croissante lente qui, avec les années, peut atteindre 4 à 6 m de haut, pour autant de diamètre. Il y a au centre de , dans un jardin privé, un spécimen remarquable âgé d’un siècle au moins. Planté en isolé dans un plus petit jardin, prévoyez un emplacement de 2 m de diamètre au minimum. Il nécessite peu de taille et peut être utilisé dans une haie vive.
Le cornouiller mâle a une splendide floraison jaune qui apparaît sur le bois nu en février-mars, bien avant l’apparition des feuilles et la floraison du forsythia. C’est un apport essentiel pour les butineuses pour peu que le temps leur permette de voler.
Le cornouiller mâle porte des rouges comestibles en août-septembre. Ils sont délicieux mais un peu acides comme des groseilles ou des airelles (en beaucoup plus fin) ; ils sont malheureusement pourvus d’un assez gros noyau. On peut en faire des compotes ou des gelées.
Le cornouiller mâle est étonnant par sa capacité d’adaptation : il supporte toutes les expositions aussi bien au soleil qu’à l’ombre, toutes les qualités de sol, sec ou humide, acide ou calcaire. Cependant, il se développera et surtout il fleurira mieux si ses préférences sont satisfaites : une exposition lumineuse, un sol frais et calcaire.
Il n’est pas nécessaire de tailler le cornouiller mâle qui se développe lentement. Lorsqu’il devient âgé, on peut éclaircir ou raccourcir certaines branches.

7. Erable champêtre (Acer campestre)

L’érable champêtre est un petit arbre ou un grand arbuste qui peut atteindre 8 à 15 m de haut. Comme il supporte bien la taille, on peut l’utiliser aussi dans des haies libres ou formées : 1 plant par mètre (attention, si on le taille trop sévèrement, il ne fleurira pas, ce qui n’est pas le but recherché)
Le feuillage est vert clair et il devient jaune en automne. Les vertes en ombelle apparaissent en avril-mai. On utilise son bois en sculpture
Cet arbre très rustique n’a pas d’exigence particulière. Il préfère un sol calcaire.

8. Framboisier à blancs ( Rubus idaeus)

Le framboisier est l’arbrisseau bien connu qui nous donne les délicieuses framboises (à condition que les soient pollinisées par les abeilles)
Il prospère dans tous les terrains frais, c’est à dire ni trop secs, ni trop humides. Il apprécie un sol riche en humus et préfère la mi-ombre. Il a tendance à drageonner, c'est-à-dire à produire de nouveaux plants à partir des racines ; les drageons peuvent facilement être replantés pour étendre la culture.
Le framboisier produit des tiges grêles appelées ‘canes’ qui peuvent atteindre 2m de haut et doivent être tuteurées. Un mode de culture facile est de planter les framboisiers en ligne le long d’un espalier.
On peut semer des myosotis (également très visités par les abeilles) au pied des framboisiers pour en éloigner la mouche du framboisier ; ceux-ci se ressèment tout seuls d’année en année.

9. Fusain européen (Euonymus europaeus)

Le fusain européen est un arbuste de 3 à 6 mètres de haut. Il vient bien en sous-bois et dans les haies vives. Les apparaissent au printemps mais elles sont assez insignifiantes. En automne par contre, les beaux roses s’ouvrent en forme de bonnet de prêtre et laissent apparaître la graine de couleur rouge-orangé ; le feuillage automnal est également très coloré

10. Genêt à balais (Cytisus scoparius)

Ce bel arbuste qui fleurit au printemps est spontané sur nos collines sablonneuses et bien ensoleillées : il tolère une situation sèche et un sol pauvre, et préfère une situation bien lumineuse.

11. Pluie d’or (Laburnum anagyroides)

La pluie d’or est un petit arbre qui peut atteindre 7 mètres de haut. En mai-juin, il se couvre de belles jaunes papilionacées. Il apprécie les sols bien drainés et un apport de calcaire, ainsi qu’une exposition ensoleillée.

12. Rose rugueuse (Rosa rugosa)

Rosa rugosa est un rosier botanique particulièrement robuste, sain et résistant. Il forme un buisson qui peut atteindre 1m50 à 2m de haut. Les sont blanches, roses ou carmin. Les charnus (les cynorrhodons) sont très décoratifs, appréciés des et comestibles.
La taille des rosiers rugueux est très simple : raccourcir légèrement les branches les plus développées et supprimer régulièrement les branches les plus vieilles en les coupant au ras du sol pour favoriser les nouvelles branches.
Sachez qu’il existe aussi de nombreux hybrides greffés de rosa rugosa : ils offrent des doubles ou fort décoratives tout en conservant les qualités de bonne santé de leur parent botanique.

13. Troène commun (Ligustrum vulgare)

Le troène commun est un arbuste indigène européen. Il était jadis fréquemment utilisé dans les haies taillées. Il est très résistant sous notre climat. Son feuillage est semi-persistant, c'est-à-dire qu’il subsiste en partie durant l’hiver.
Il a progressivement été remplacé par le L. ovalifolium ou troène de Californie (originaire du Japon comme son nom ne l’indique pas), au feuillage plus persistant. Son usage a également fait place à celui des conifères, thuyas et faux-cyprès, qui assurent plus d’opacité toute l’année mais qui sont moins esthétiques et bien moins intéressants pour l’environnement.
Le troène fleurit en juillet : ses sont blanches et très parfumées. Ses sont très visitées par les abeilles. Les noirs, toxiques mais très appréciés des , persistent sur l’arbuste jusqu’au cœur de l’hiver.
Mais bien sûr, il ne fleurit ni ne fructifie pas si on lui applique une taille stricte avant la floraison. Pour bien le voir fleurir et fructifier, il est préférable de le cultiver en haie libre ou en massif, et de ne le tailler légèrement qu’à la fin de l’hiver.
Le troène commun prospère en tout sol bien drainé à bonne exposition, même en terrain pauvre.

Conseils généraux de plantation

Pour chaque arbuste, faites un trou de 40 cm de côté au minimum. Retirez la terre sur une profondeur d’un fer de bêche ; ensuite bêchez un deuxième fer de bêche sur place ; retirez les cailloux, les plantes adventices et les racines s’il y en a.
Pour les à racines nues : recoupez les extrémités de racines blessées ou abimées ; rebouchez un peu le trou en émiettant les mottes et étalez les racines sur le fond du trou (elles ne doivent jamais être repliées sur elles-mêmes) ; rebouchez encore partiellement en émiettant bien la terre pour couvrir totalement les racines. Arrosez copieusement, surtout si la terre est sèche (5 L minimum). Enfin, achevez de reboucher : remontez délicatement l’arbuste afin que son collet (la base de la tige) se trouve juste au niveau du sol. Tassez légèrement sans compacter le sol.
Pour les plantes en conteneur : rebouchez le trou presque totalement et plantez la motte de sorte qu’elle affleure le niveau du sol. Arrosez puis achevez de reboucher. Si les racines font un chignon dans le pot : coupez-les à la surface avant la plantation.
Si le sol est gelé (à la Sainte Catherine, cela ne devrait pas encore être le cas, mais on ne sait jamais !), remettez la plantation jusqu’au dégel : mettez tout de suite les plantes à racines nues ‘en jauge’: dans un seau ou dans une caisse, à l’abri du gel, avec du terreau ou du sable humide protégeant totalement les racines du desséchement.



 
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