32, Basse-Biez : un jardin naturel

adresse: 32, Basse-Biez Grez

Mot(s)-clé(s)

adresse:  32, Basse-Biez 

Monsieur et Madame Fraiteur
Tél : 010/ 84 46 43

pratiques au jardin

11h à 13h: Amis et ennemis du jardinier

14h à 16h: Comment lutter écologiquement contre les indésirables

Organisés par ADALIA dans le cadre de l'action "Pas de quartier pour les herbicides".



Un grand jardin où l’on trouvera de nombreux éléments typiques d’un jardin naturel, bien ancrés dans leur cadre local.


On y verra des grands , des haies et des choisis pour leur floraison étagée et les qu’ils apportent aux . Les parterres de vivaces et de rosiers seront en pleine floraison. Une mare naturelle accueille notamment batraciens et libellules.

Une alternance de pelouses tondues et d’autres laissées plus libres donne un aspect relaxant tout en permettant à la vie sauvage de se développer.

Un verger constitué principalement de variétés anciennes produit en abondance des savoureux en l’absence de tout traitement chimique. Un petit potager apporte une bonne partie des nécessaires à la famille.

Le jardin se veut également un havre pour les variés, qui y cohabitent sans provoquer de dégâts majeurs aux cultures : il abrite un rucher d’abeilles mellifères, un mur-refuge pour les abeilles solitaires, ainsi que de nombreuses possibilités d’abris pour les divers

 

 


Les conditions du milieu

Le jardin est inscrit dans son cadre naturel :

• Fond argileux humique , relativement humide ; sources
• Ensoleillement limité dû à la présence de grands

Les composantes principales du jardin naturel

Les grands

Principalement : Erables, tilleuls, frênes, chênes, charmes, hêtres, épicéas, mélèzes, châtaigniers

Les haies et bosquets

Choisis pour combiner aspect privatif et décoratif d’une part, et intérêt pour les butineurs et les d’autre part.
Parmi les plus intéressants :
• cornouiller mâle ; cornus mas ; floraison très hâtive très intéressante pour les ; baies comestibles et pour les
• nerprun-bourdaine ; rhamnus frangula ; très longue floraison de mai à août, visitée par les en l’absence d’autres floraisons importantes ; pour les
• chèvrefeuille des haies ; lonicera xylosteum ; en mai, visitées par les ; baies pour les .
Importante végétation spontanée principalement au printemps, en sous-bois : corydales, anémones des bois, ficaires, primevères, gouets pied de veau, renoncules, jonquilles, pulmonaires, épipactis à larges feuilles, campanule.
J’effectue toutes les tailles en janvier-février, afin de ne pas déranger les nidifications.

Les parterres de – les rosiers

Les parterres de sont constitués principalement de plantes vivaces. Au printemps, des bulbes fournissent une floraison précoce. Les plantes hautes alternent avec les plantes basses et couvrantes.
Les rosiers sont choisis dans des espèces et variétés différentes ; ils sont plantés à bonne distance et entre-plantés de plantes vivaces couvrantes, non invasives.
La bonne couverture du sol et la variété des espèces assure une bonne protection du sol qui reste meuble et perméable, limite le développement des mauvaises herbes, des maladies et des prédateurs, et fournit une variété de aux butineuses

La mare

Naturelle : alimentée par les sources, retenue en argile et pierres

La pelouse

Une bonne partie des pelouses n’est pas tondue régulièrement : une fauche fin-juin, et une tonte haute fin septembre. Elle alterne avec une partie tondue régulièrement, qui donne un aspect plus relaxant au jardin.
Malgré mes efforts, il n’y a malheureusement que peu de . La pelouse non tondue abrite de nombreux petits batraciens.

Les autres petits plus

Plantes grimpantes
Un hydrangea petiolaris sur un mur au nord abrite jusqu’à 4 nids de merles ; ses sont abondamment butinées
Les lierres (aussi lierre arborescents) sur les troncs d’ permettent à des de nidifier (troglodyte) ; fleurissent en septembre à une période particulièrement importante
Les rosiers grimpants peuvent occuper des espaces variés, même mal orientés.

Le verger & les fruitiers

Surtout des pommiers ; pour la plupart, variétés anciennes et résistantes aux maladies : Joseph Mush, Gloster, La Paix, Reinette de Blenheim, Radoux, Reinette grise, Reinette étoilée, Belle de Boskoop, Reinette de -Doiceau
Aucun traitement ni engrais chimique
Souches, branches mortes & autres déchets végétaux
Dissimulés dans les haies et les bosquets, les souches et branches mortes servent d’abri notamment aux batraciens et aux hérissons.
Les déchets végétaux accumulés de la sorte permettent aux qui y hibernent de terminer leur cycle végétatif.
Un marronnier mort abrite de nombreux nids d’ et d’.

Les hôtes du jardin


Un rucher d’abeilles mellifères élevées dans le respect de leurs conditions naturelles
Un mur d’accueil pour les abeilles solitaires
Un très bon équilibre entre « nuisibles au jardin », prédateurs et pollinisateurs grâce aux habitats variés et à l’absence de traitement chimique.


Hérisson, lapin, chauves-souris, écureuil roux.


Rencontrés fréquemment :
• Merles, pies, corneilles, grives, geais
• Mésanges charbonnières & bleues
• Troglodytes
• Pic vert, pic épeiche, grimpereaux
• Chouette (hulotte ?)
• Pigeon
• Rouge gorge, Sitelle torchepot, Pinsons

Rencontrés plus rarement :
• Mésanges nonettes, à longue queue, huppées, selon les saisons
• Gros-bec, Bouvreuil
• Roitelet
• Héron

Batraciens
Principalement crapaud commun et grenouille rousse ; tritons
Certains hibernent enfouis dans l’étang. Les prairies en abritent de très nombreux en été.

Trucs et ficelles

Une méthode simplifiée de compostage

Permet d’obtenir un compost de bonne qualité en un an au plus, tout en limitant le travail : apports réguliers selon la saison, extensions régulières, 1 déplacement par an
• En octobre, commence le nouveau tas : à gauche ; à cette saison, il s’agit surtout de feuilles mortes
• Au fur et à mesure des nouveaux apports, le tas est agrandi au croc ; cela fait un premier mélange ; les apports sont étalés sur toute la surface
• A partir du printemps suivant, les apports sont surtout des tontes d’herbe
• Fin juillet, début août, je retourne complètement le tas vers le côté droit ; je prends de tranches verticales, et je les étale horizontalement, mélangeant ainsi les apports de toute l’année
• Les apports de septembre forment une fine couche de protection du compost mûr
• Le compost peut être utilisé à partir de novembre ; je conserve une partie du compost mûr dans des silos, où il est protégé des intempéries et des graines de mauvaises herbes.




 
Modèle several3 par Net-Tec Internet Solutions Adapté pour ViaBloga par Alexandre Fontenaille.