Grez Nature (Plan communal de développement de la nature de Grez-Doiceau)
Nov. 11
28
Les Insectes pollinisateurs: pourquoi leur déclin est-il problématique?
Mot(s)-clé(s) Les conseils pratiques de Maya l’abeille
Les insectes pollinisateurs sont essentiels …
Nous le savons tous : les insectes pollinisateurs ont un rôle essentiel dans notre environnement.
Ils permettent la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales en transportant le pollen (élément mâle) d’une fleur vers le pistil (élément femelle) d’une autre fleur. Les fleurs qui, au cours de l’évolution, ont choisi ce mode de reproduction particulièrement efficace, ne peuvent pas être fécondées par le vent : elles ont absolument besoin de l’intervention des insectes butineurs.
L'activité de pollinisation des abeilles est essentielle à l'agriculture : la majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et autres bénéficient de l'activité pollinisatrice des insectes. Selon une étude scientifique, 35 % de la production mondiale de nourriture est directement dépendante des pollinisateurs..
L’abeille domestique est un pollinisateur très important, mais à côté d’elle, ce ne sont pas moins de 350 espèces d'abeilles sauvages et de bourdons qui butinent les fleurs au travers de notre Wallonie
… mais ils connaissent aujourd’hui un déclin important !
Or, ces insectes pollinisateurs connaissent aujourd’hui un déclin important dans de nombreuses régions du globe, et particulièrement en Wallonie.
Si les pertes sont particulièrement visibles pour l’abeille domestique, qui forme des colonies importantes et qui sont suivies de près par les apiculteurs, elles sont moins faciles à identifier mais tout aussi probables en ce qui concerne les abeilles sauvages et les bourdons ; c’est pourquoi on parle de l’abeille sentinelle de l’environnement parce qu’elle est un bon indicateur de l’état (alarmant) de notre environnement.
Ils permettent la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales en transportant le pollen (élément mâle) d’une fleur vers le pistil (élément femelle) d’une autre fleur. Les fleurs qui, au cours de l’évolution, ont choisi ce mode de reproduction particulièrement efficace, ne peuvent pas être fécondées par le vent : elles ont absolument besoin de l’intervention des insectes butineurs.
L'activité de pollinisation des abeilles est essentielle à l'agriculture : la majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et autres bénéficient de l'activité pollinisatrice des insectes. Selon une étude scientifique, 35 % de la production mondiale de nourriture est directement dépendante des pollinisateurs..
L’abeille domestique est un pollinisateur très important, mais à côté d’elle, ce ne sont pas moins de 350 espèces d'abeilles sauvages et de bourdons qui butinent les fleurs au travers de notre Wallonie
… mais ils connaissent aujourd’hui un déclin important !
Or, ces insectes pollinisateurs connaissent aujourd’hui un déclin important dans de nombreuses régions du globe, et particulièrement en Wallonie.
Si les pertes sont particulièrement visibles pour l’abeille domestique, qui forme des colonies importantes et qui sont suivies de près par les apiculteurs, elles sont moins faciles à identifier mais tout aussi probables en ce qui concerne les abeilles sauvages et les bourdons ; c’est pourquoi on parle de l’abeille sentinelle de l’environnement parce qu’elle est un bon indicateur de l’état (alarmant) de notre environnement.
Quelles sont les causes du déclin des abeilles ?
Plusieurs causes pourraient expliquer ce récent déclin des abeilles ; les plus importantes semblent être :
• La raréfaction des ressources alimentaires, c'est-à-dire la baisse de la biodiversité florale. En effet, les fleurs sont l’unique source nourriture pour ces insectes qui récoltent tant le nectar des fleurs que leur pollen. L’alimentation en pollen des larves et des jeunes abeilles influe directement sur le développement des organes, la taille, la durée de vie des abeilles ouvrières et leur défense immunitaire. Les abeilles ont donc besoin de nectar et de pollen en quantité, en diversité et en qualité.
• L’usage massif de pesticides répandus dans l’environnement. Les insecticides sont les premiers concernés, d’autant plus que la plupart d’entre eux agissent sur le système nerveux de l’insecte. Certaines autres substances telles les fongicides et les herbicides, … peuvent également être incriminées, particulièrement lorsque leurs résidus se combinent dans l’environnement.
Une autre cause pourrait être une atteinte virale, à laquelle les abeilles seraient devenues plus sensibles suite à l’infestation des ruchers par le Varroa Destructor, un parasite asiatique importé par mégarde en Europe il y a une trentaine d’années par des scientifiques imprudents.
• La raréfaction des ressources alimentaires, c'est-à-dire la baisse de la biodiversité florale. En effet, les fleurs sont l’unique source nourriture pour ces insectes qui récoltent tant le nectar des fleurs que leur pollen. L’alimentation en pollen des larves et des jeunes abeilles influe directement sur le développement des organes, la taille, la durée de vie des abeilles ouvrières et leur défense immunitaire. Les abeilles ont donc besoin de nectar et de pollen en quantité, en diversité et en qualité.
• L’usage massif de pesticides répandus dans l’environnement. Les insecticides sont les premiers concernés, d’autant plus que la plupart d’entre eux agissent sur le système nerveux de l’insecte. Certaines autres substances telles les fongicides et les herbicides, … peuvent également être incriminées, particulièrement lorsque leurs résidus se combinent dans l’environnement.
Une autre cause pourrait être une atteinte virale, à laquelle les abeilles seraient devenues plus sensibles suite à l’infestation des ruchers par le Varroa Destructor, un parasite asiatique importé par mégarde en Europe il y a une trentaine d’années par des scientifiques imprudents.
